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Somalie: pas de permis de violer
Laila A.
a lancé une pétition à destination de
Somalia's donors countries and Hassan Sheikh Mohamoud, president of Somalia
Mise à jour: 18 mars 2013 -- Une nouvelle fantastique: la jeune femme victime de viol et le journaliste ont tous deux été libérés! Mais des milliers de femmes en Somalie sont en danger et à moins que le gouvernement Somalien ne mène de pronfondes réformes en matière de justice et de sécurité, le cycle des violences continuera. Maintenons la presion!
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Je m’appelle Laila et je suis journaliste. J’ai écrit un article sur une jeune femme victime d’un viol collectif perpétré par les soldats gouvernementaux en Somalie. J’espérais que le courage dont elle a fait preuve en racontant son histoire attirerait l’attention sur la véritable épidémie de viols qui mine le pays. J’avais tort. Les pouvoirs publics ont utilisé mon article pour jeter en prison une femme violée et un autre journaliste. Leur crime? «Insulte aux institutions de l’État».
Subir un viol est abominable, mais quand les seules autorités vers lesquelles vous pouvez vous tourner sont vos agresseurs, le sentiment d’impuissance peut être dévastateur. Mais ensemble, nous pouvons redonner espoir aux femmes violées. C’est pour cela que j’ai lancé cette pétition sur le site d’Avaaz. La Somalie est très dépendante de l’aide financière d’autres pays; la communauté internationale peut donc faire pression pour que la Somalie cesse d’enterrer ces affaires et mette en place de véritables réformes pour stopper l’épidémie de viols perpétrés par les forces de l’ordre.
Notre appel peut marcher, mais nous devons être nombreux. L’envoyée spéciale de l’ONU Zainab Bangura nous a promis d’aller remettre notre pétition aux pays donateurs et au Président somalien. Aidez-nous en signant la pétition et en envoyant cet e-mail à vos amis. Montrons aux Somaliennes qu’elles ne sont pas seules et que personne n’a le droit de les violer.
Laila Ali, une journaliste anglo-somalienne basée à Nairobi.
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Je m’appelle Laila et je suis journaliste. J’ai écrit un article sur une jeune femme victime d’un viol collectif perpétré par les soldats gouvernementaux en Somalie. J’espérais que le courage dont elle a fait preuve en racontant son histoire attirerait l’attention sur la véritable épidémie de viols qui mine le pays. J’avais tort. Les pouvoirs publics ont utilisé mon article pour jeter en prison une femme violée et un autre journaliste. Leur crime? «Insulte aux institutions de l’État».
Subir un viol est abominable, mais quand les seules autorités vers lesquelles vous pouvez vous tourner sont vos agresseurs, le sentiment d’impuissance peut être dévastateur. Mais ensemble, nous pouvons redonner espoir aux femmes violées. C’est pour cela que j’ai lancé cette pétition sur le site d’Avaaz. La Somalie est très dépendante de l’aide financière d’autres pays; la communauté internationale peut donc faire pression pour que la Somalie cesse d’enterrer ces affaires et mette en place de véritables réformes pour stopper l’épidémie de viols perpétrés par les forces de l’ordre.
Notre appel peut marcher, mais nous devons être nombreux. L’envoyée spéciale de l’ONU Zainab Bangura nous a promis d’aller remettre notre pétition aux pays donateurs et au Président somalien. Aidez-nous en signant la pétition et en envoyant cet e-mail à vos amis. Montrons aux Somaliennes qu’elles ne sont pas seules et que personne n’a le droit de les violer.
Laila Ali, une journaliste anglo-somalienne basée à Nairobi.
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