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Soutenir les Bochimans
communal C.
a lancé une pétition à destination de
Monsieur le Président du Botswana Ian Khama
Les Bochimans sont les plus anciens habitants de l'Afrique australe -ce qui se traduirait par un patrimoine génétique particulier-. Ce peuple qui à l'origine occupait tout l'Afrique australe, a dû supporter au cours des siècles la domination de l'agriculteur sur le chasseur cueilleur et la haine du sédentaire pour le nomade, jusqu'à se trouver relégué sur l'une des terres les plus arides du monde.
Au cours du XXe siècle les droits des peuples indigènes en général ont été progressivement reconnus. En ce qui concerne les Bochimans, la création du parc du Kalahari en 1961 a pour mission de les protéger et officialise leurs droits sur des terres qu'ils occupent depuis des millénaires.
Cependant, depuis que leurs terres deviennent intéressantes pour les diamants qu'elles contiennent, la situation des Bochimans devient intenable: expulsions, agressions, pénalisation. « En 1997, beaucoup furent expulsés de chez eux dans le Kalahari et ceux qui sont restés ont subi des diminutions draconiennes de leur territoire de chasse, un harcèlement continuel et des tortures. Au début de l'année 2002, le harcèlement s'est intensifié : leurs pompes à eau ont été détruites, les réserves d'eau vidées dans le désert et la chasse et la cueillette interdites. Considérés comme des braconniers, pratiquement tous les Bochimans ont alors été expulsés de la Réserve du Kalahari mais un grand nombre d'entre eux est depuis retourné sur leurs terres ancestrales et beaucoup d'autres veulent en faire autant. »1
Bien que les Bochimans aient fait valoir leurs droits au tribunal depuis, les intimidations des forces de sécurité ont repris dans le Kalahari.
«Ils vivent actuellement dans des camps de relocalisation situés en dehors de la réserve. Rarement autorisés à chasser, ils sont arrêtés et battus lorsqu’ils sont pris sur le fait et sont devenus dépendants des rations alimentaires distribuées par le gouvernement. Beaucoup d’entre eux sont confrontés à l’alcoolisme, l’ennui, la dépression et à des maladies telles que la tuberculose ou le SIDA.
S’ils ne retournent pas sur leurs terres ancestrales, leur culture et leur mode de vie uniques seront détruits et ils disparaîtront. »²
Il en va des peuples comme des espèces, notre civilisation se développe au détriment des plus faibles, elle est en train de perdre cette richesse qu'est la diversité.
Il s'agit donc de préserver l'identité d'un peuple indigène en cessant de l'agresser. ll s'agit donc de faire comprendre au président Ian Khama que la communauté internationale accorde plus d'importance à la vie des Bochimans qu'aux revenus des diamantaires.
Au cours du XXe siècle les droits des peuples indigènes en général ont été progressivement reconnus. En ce qui concerne les Bochimans, la création du parc du Kalahari en 1961 a pour mission de les protéger et officialise leurs droits sur des terres qu'ils occupent depuis des millénaires.
Cependant, depuis que leurs terres deviennent intéressantes pour les diamants qu'elles contiennent, la situation des Bochimans devient intenable: expulsions, agressions, pénalisation. « En 1997, beaucoup furent expulsés de chez eux dans le Kalahari et ceux qui sont restés ont subi des diminutions draconiennes de leur territoire de chasse, un harcèlement continuel et des tortures. Au début de l'année 2002, le harcèlement s'est intensifié : leurs pompes à eau ont été détruites, les réserves d'eau vidées dans le désert et la chasse et la cueillette interdites. Considérés comme des braconniers, pratiquement tous les Bochimans ont alors été expulsés de la Réserve du Kalahari mais un grand nombre d'entre eux est depuis retourné sur leurs terres ancestrales et beaucoup d'autres veulent en faire autant. »1
Bien que les Bochimans aient fait valoir leurs droits au tribunal depuis, les intimidations des forces de sécurité ont repris dans le Kalahari.
«Ils vivent actuellement dans des camps de relocalisation situés en dehors de la réserve. Rarement autorisés à chasser, ils sont arrêtés et battus lorsqu’ils sont pris sur le fait et sont devenus dépendants des rations alimentaires distribuées par le gouvernement. Beaucoup d’entre eux sont confrontés à l’alcoolisme, l’ennui, la dépression et à des maladies telles que la tuberculose ou le SIDA.
S’ils ne retournent pas sur leurs terres ancestrales, leur culture et leur mode de vie uniques seront détruits et ils disparaîtront. »²
Il en va des peuples comme des espèces, notre civilisation se développe au détriment des plus faibles, elle est en train de perdre cette richesse qu'est la diversité.
Il s'agit donc de préserver l'identité d'un peuple indigène en cessant de l'agresser. ll s'agit donc de faire comprendre au président Ian Khama que la communauté internationale accorde plus d'importance à la vie des Bochimans qu'aux revenus des diamantaires.
Sources: 1 : Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bochimans
² : Survival International : http://www.survivalfrance.org/peuples/bushmen
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