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Pour la libération de tous les détenus politiques marocains

Pour la libération de tous les détenus politiques marocains

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Cette pétition a été lancée par mohamed T. et ne représente peut-être pas un positionnement d'Avaaz
mohamed T.
a lancé une pétition à destination de
Au Premier ministre marocain Abdelilah benkirane, Au ministère de l'intérieur, Au ministère de la Justice et des Libertés

Pétition :

Ezzedine Eroussi est étudiant, militant de l'UNEM (Union nationale des étudiants du Maroc), arrêté le premier décembre 2011 à Taza, à l'intérieur de la fac, lors d'une manif estudiantine, accusé d'appartenir à une organisation non autorisée.En grève de faim depuis le 19 décembre il a été rejoint le 23 janvier par 4 autres étudiants de la ville de Fes: Ibrahim Saidi, Mohamed Ghaloud, Mohamed Fettal, Mohamed Ezaghdidi. Ils ont également entamé une grève de la faim pour protester contre leur condamnation arbitraire et leurs conditions de détention. Dans une lettre adressée depuis sa cellule Ezzedine dit avoir été torturé. L'un des étudiants, Mohamed Ghaloud, dit avoir subi de graves sévices sexuels lors de son interrogatoire.

Merci de demander la libération de Ezzedine et de tous ses collègues, il en va de leur vie. Signez la pétition. Merci de votre soutien


Solidarité internationale avec les grévistes de la faim

Le Maroc connait une vague de répression sans précédent. Alors que le pouvoir se targue d’avoir promulgué une nouvelle Constitution présentée comme une « avancée démocratique », l’ensemble des manifestations populaires y sont systématiquement réprimées depuis des mois. La liste est longue : elle va de l’expulsion manu militari des diplômés chômeurs lors de chacune de leurs actions, de l’expulsion avec une violence inouïe de centaines d’habitants de bidonvilles, à la mise sous état de siège de populations entières comme à Taza ou dans la région d’al Hoceima et à la criminalisation des actions syndicales. Il n’est quasiment plus possible de manifester aujourd’hui au Maroc ni de revendiquer des droits sociaux et démocratiques mêmes élémentaires. C’est un véritable retour aux pratiques des années de plomb qui se met en place au nom de la restauration revendiquée par le pouvoir de « l’autorité de l’Etat », fragilisée par la montée des luttes initiées par le Mouvement du 20 février pour la justice sociale, l’abolition du despotisme et le réveil social et démocratique de nombreux secteurs de la société. Le pouvoir réprime et condamne. Des dizaines de citoyens, militants ou non, font l’objet de condamnations fermes. C’est le cas de jeunes chômeurs à Safi qui ont récolté 32 années de prison ferme. De même, des membres de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc longuement torturés. Ils refusent les raisons et les conditions de leur incarcération et ont décidé de mener une grève de la faim illimitée pour exiger leurs droits et leur libération. Ezedine Erroussi est un étudiant de Taza. Arrêté en décembre dernier alors qu’il participait à une manifestation dans sa faculté pour demander l’amélioration des conditions de la vie estudiantine, il a été condamné pour« appartenance à une organisation non autorisée ». Ses camarades Ibrahim Saïdi, Mohamed Ghaloud, Mohamed Fettal et Mohamed Ezaghdidi ont écopé d’une peine pour le même motif. Ezzedine Erroussi en est à plus de 90 jours ; il est extrêmement affaibli et reste maintenu dans un isolement total. Ses camarades de Fès en sont à plus de 60 jours. A Safi, l’état de santé de la plupart d’entre eux s’est nettement dégradé ces jours çi. Le pouvoir et ses tortionnaires ont fait le choix de les laisser mourir, comptant sur le silence des Etats européens et américains plus soucieux de défendre le régime allié que les libertés et droits des populations. Nous refusons cette complicité. Nous refusons de nous taire devant la mort programmée de ceux qui luttent pour un printemps marocain. Nous exigeons l’arrêt de la répression du pouvoir contre le peuple marocain et la libération de tous les détenus. Nous affirmons notre solidarité entière avec les grévistes de la faim jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.


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