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Nous exigeons la libération immédiate du prisonnier politique hondurien Chavelo Morales!
Greg M.
a lancé une pétition à destination de
La Corte Suprema de Justicia de Honduras, Pepe Lobo, Presidente de Honduras, Juan Carlos Diaz, Secretario Sala Penal, La Corte Suprema de Justicia de Honduras
José Isabel « Chavelo » Morales Lopez, du mouvement paysan de la région de l'Aguan, est emprisonné depuis le 17 octobre 2008, sans aucune preuve du délit qu'il aurait commis. Le 25 juin 2010 il a été déclaré coupable d'homicide sur la base de témoignages auditifs. Pourtant, il existe d'apparentes irrégularités et contradictions dans les récits des témoins et différentes versions des témoignages antérieurs.
Presque 4 années se sont écoulées entre sa mise en détention et sa condamnation, ce qui constitue clairement une violation du Code Pénal hondurien, en vertu duquel une sentence doit normalement être prononcée dans un délai de 2 années. La Cour a refusé la demande d'Habeas corpus, violant ainsi le Code Pénal, à l'image du manque de justice qui règne au sein du système judiciaire hondurien. Finalement, le 24 juillet 2012, la sentence a été prononcée sans que lui ou ses avocats aient été averti de l'audience. Chavelo doit désormais purger une peine de 20 ans de prison pour un crime qu'il n'a pas commis.
En tant que signataires de cette pétition, nous exigeons l'annulation de la sentence prononcée ainsi que la libération de Chavelo en procédure d'appel.
Chavelo est membre de Guadalupe Carney, une communauté composée de paysans qui ont lutté pour récupérer des terres arrachées par les riches propriétaires terriens, tels que l'ancien commissaire de la Police nationale hondurienne, Henry Osorto. C'est au cours d'une action menée pour récupérer leurs terres, que des membres de la famille Osorto, armés jusqu'aux dents et tirant à balles réelles sur les paysans avec des fusils de gros calibres, ont péri dans l'explosion en flammes de la maison où ils étaient abrités. Aucune enquête adéquate n'a été menée sur cet incendie.
Dans une démarche d'intimidation, plus de 300 membres de la communauté Guadalupe Carney ont été listés en tant que suspects, pour le simple fait de résider dans la communauté. 30 d'entre eux sont actuellement encore visés par un mandat d'arrêt et craignent d'être arrêtés à tout moment. L'emprisonnement de Chavelo et le manque d'équité lors des audiences passées, ainsi que les actes continuels d'intimidation contre la communauté, sont le résultat de la corruption des fonctionnaires du système judiciaire par les riches propriétaires terriens et les agro-oligarques.
Le 7 mars dernier, une délégation comprenant des proches de Chavelo ainsi que des membres de la communauté internationale ont été reçus par le Président de la Chambre Pénale de la Cour Suprême, à l'issue d'une grande marche de plus de 200 km à travers le pays, organisée afin de réclamer la libération du prisonnier. Le Président de la Chambre Pénale s'est engagé à avancer considérablement la date de la première audience du pourvoi en appel au mois d'avril 2013, laquelle aurait normalement du avoir lieu au cours du mois de février de 2014. Cette évolution du cas est encourageante mais reste largement insuffisante.
Une pression aux niveaux national et international doit être exercée sur la Cour Suprême. Les avocats de Chavelo ont présenté un pourvoi en appel demandant l'annulation de la sentence et la libération de Chavelo.
Merci de signer la pétition adressée adressée à la Cour Suprême de Justice du Honduras, ainsi qu'à César Ham, directeur de l'Institut National Agraire, et au Président hondurien Pepe Lobo, exigeant la justice et la liberté de Morales Chavelo.
Presque 4 années se sont écoulées entre sa mise en détention et sa condamnation, ce qui constitue clairement une violation du Code Pénal hondurien, en vertu duquel une sentence doit normalement être prononcée dans un délai de 2 années. La Cour a refusé la demande d'Habeas corpus, violant ainsi le Code Pénal, à l'image du manque de justice qui règne au sein du système judiciaire hondurien. Finalement, le 24 juillet 2012, la sentence a été prononcée sans que lui ou ses avocats aient été averti de l'audience. Chavelo doit désormais purger une peine de 20 ans de prison pour un crime qu'il n'a pas commis.
En tant que signataires de cette pétition, nous exigeons l'annulation de la sentence prononcée ainsi que la libération de Chavelo en procédure d'appel.
Chavelo est membre de Guadalupe Carney, une communauté composée de paysans qui ont lutté pour récupérer des terres arrachées par les riches propriétaires terriens, tels que l'ancien commissaire de la Police nationale hondurienne, Henry Osorto. C'est au cours d'une action menée pour récupérer leurs terres, que des membres de la famille Osorto, armés jusqu'aux dents et tirant à balles réelles sur les paysans avec des fusils de gros calibres, ont péri dans l'explosion en flammes de la maison où ils étaient abrités. Aucune enquête adéquate n'a été menée sur cet incendie.
Dans une démarche d'intimidation, plus de 300 membres de la communauté Guadalupe Carney ont été listés en tant que suspects, pour le simple fait de résider dans la communauté. 30 d'entre eux sont actuellement encore visés par un mandat d'arrêt et craignent d'être arrêtés à tout moment. L'emprisonnement de Chavelo et le manque d'équité lors des audiences passées, ainsi que les actes continuels d'intimidation contre la communauté, sont le résultat de la corruption des fonctionnaires du système judiciaire par les riches propriétaires terriens et les agro-oligarques.
Le 7 mars dernier, une délégation comprenant des proches de Chavelo ainsi que des membres de la communauté internationale ont été reçus par le Président de la Chambre Pénale de la Cour Suprême, à l'issue d'une grande marche de plus de 200 km à travers le pays, organisée afin de réclamer la libération du prisonnier. Le Président de la Chambre Pénale s'est engagé à avancer considérablement la date de la première audience du pourvoi en appel au mois d'avril 2013, laquelle aurait normalement du avoir lieu au cours du mois de février de 2014. Cette évolution du cas est encourageante mais reste largement insuffisante.
Une pression aux niveaux national et international doit être exercée sur la Cour Suprême. Les avocats de Chavelo ont présenté un pourvoi en appel demandant l'annulation de la sentence et la libération de Chavelo.
Merci de signer la pétition adressée adressée à la Cour Suprême de Justice du Honduras, ainsi qu'à César Ham, directeur de l'Institut National Agraire, et au Président hondurien Pepe Lobo, exigeant la justice et la liberté de Morales Chavelo.
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