Dégroupage du Cloud souverain français
Au bout de 6 mois, aucun service n'est disponible, et il ne le sera pas avant des mois. Les plans annoncés publiquement par les opérateurs reposent sur des architectures complexes à base de technologies étrangères. Pourtant, les technologies et les PME françaises du Cloud sont nombreuses et concurrentielles. Elles auraient permis, si elles avaient été utilisées, de fournir un service depuis plusieurs mois. Elles étaient déjà opérationnelles, pour certaines depuis des années.
Aussi, en application du préambule de la constitution française qui stipule que « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité. » [2], nous demandons le dégroupage du Cloud souverain français financé par l'argent de nos impôts.
Le dégroupage du Cloud, à l'instar du dégroupage de l'ADSL, consiste à donner accès directement aux bâtiments et aux serveurs des Cloud souverains pour permettre à un opérateur concurrent d'y déployer son propre logiciel et d'offrir ainsi au marché une alternative afin de protéger les intérêts des consommateurs, l'innovation et la libre concurrence.
[1] http://mag-ete.expert-telephonie-entreprise.fr/conseils-entreprise/cloudwatt-numergy-cloud-francais.php
[2] http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/constitution.asp#preamb
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Nota : Cette pétition, ouverte à tous, est à l’initiative des entreprises Alter Way, Gandi, IELO / Lost-Oasis, If Research, Nexedi, ViFiB et des associations ADULLACT et AFUL